Mentionné en 1840 dans la première liste de Monuments Historiques, le Pont Valentré est restauré vers 1880 par l’architecte Paul Gout, qui fait sculpter par l’artiste local Cyprien-Antoine Calmon un petit diable au sommet de la tour centrale.

Remarquable témoignage de l’architecture médiévale, le pont Valentré est classé au titre des Monuments Historiques et inscrit depuis 1998 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO dans le cadre des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

D’une longueur de 172 mètres, le pont Valentré possède huit arches, retombant sur des piles pourvues d’un avant-bec. Il possède trois tours, dont seules les deux placées sur les rives étaient fortifiées de mâchicoulis et d’archères. Chaque extrémité était à l’origine protégée par un châtelet, ces éléments ayant presque disparu de nos jours.

A noter que le pont n’est interdit à la circulation que depuis 1995.